Mais vas-y, force pas, laisse les choses venir, tu verras. Oui, oui, t'as raison. Avec un grand sourire. Surtout. Non, je m'en fou, je ne veux pas de ça. Je veux écrire et ressentir. Ce que j'écris. Et pour ça j'en ai besoin. Le repli, la solitude. Par moments. C'est écrit où ? Et ça pourrait même être gravé dans du marbre que je ne m'y plierai pas.
Laisser les désirs sur le côté. Et aller travailler. J'ai besoin de mon ventre vide pour écrire. J'ai besoin de la solitude et du ciel au-dessus de ma tête. Ou un café au fond là-bas dans le coin d'un endroit bruyant. Un train, un pub, le bus. La transition, l'ambivalence. Sans aliénation, rien d'obligatoire. Calme, colère, confiance et révolte. Je ne choisirai pas. Et la douleur, nécessaire. L'envie de gerber de ne pas accepter. Garder son identité, coûte que coûte. Ne pas se laisser fondre dans le dehors, l'autour et le surpomblant. Je suis de retour, au front. Et j'y reste.
[ We're all mad here - Tom Waits ]