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Over land and sea...

Mardi 10 décembre 2013 à 18:24

Une heure de répit entre mes deux cours du mardi. Pas la tête à la dissert'. Et cet endroit à besoin de mes nouvelles ! Le temps passe vite, je ne compte plus les semaines, à vrai dire. Mon temps se partage toujours entre les cours, le sport, les amis et la musique. Avec une mention spéciale pour la musique, dernièrement. Oui, j'ai été faible. Oui, j'ai craqué. Oui, j'ai payé la caution de 20£ pour avoir accès aux practice rooms. Piano-voix. I missed it. Toute seule ou accompagnée en version jazz. Et mention très spéciale pour les cours. Parce que, oui, ce n'est pas la fin du term pour rien. Y a les deadlines qui vont avec. Indeed. More like deadbrain, actually. Déjà une dissertation de bouclée, la deuxième juste entamée. La troisième... Don't ask.
Les choses marquantes de ces dernières semaines? Dans un ordre aléatoire. Une reading week pas très reading, ni sleeping. Donc des bons souvenirs. L'anniversaire de Mister M, mon tandem partner. Une soirée Jager, à l'impromptu. Une soirée crêpes jusque 4am. D'intenses sessions d'escalade. Arctic Monkeys en boucle. Les décorations de Noël, partout. Les Christmas carols aux chœurs. Les soirées films avec les colocs. Lullaby of Birdland et autres, répétés all over again. Les sessions skype avec Mesdemoiselles Mag et Mao, qui font chaud au cœur. Lady C et nos troubles comportementaux en voie de guérison, I guess. Nos cafés au Starbucks pour parler, parce que ça on sait trop bien le faire. Des lettres de mon papi, les larmes aux yeux. Les week-ends dans les livres, Les Liaisons dangereuses, Les Fruits d'or, Le Bruissement de la langue, La Symphonie pastorale, Nana... Un Baby One More Time mythique au Karaoké avec les colocs de folie.
 

Samedi 7 décembre 2013 à 11:01

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Cette chanson m'envole le cœur. "High in the sky up above" Les mouvements du cœur. Littéralement, là. Dans la poitrine, qui se sert. Comme pour prévenir. Le besoin, le désir de bouger, d'extraire les mots, de là. Les manques, les envies, les sentiments, les émotions, tous mélangés, en tension. Là, dans la poitrine. L'énergie. La sensibilité, leur excès. Mais rien de précis, pas de mots. "Could there be ways to reveal in a phrase how I feel" Du flou, dans une bulle. La protéger. Un endroit où se retrouver, où puiser les mots, la voix, les mouvements. Du calme pour utiliser cette instabilité. S'en nourrir.

[ Singing Lullaby of Birdland all over again - Les nuages, le Vercors, dans ma bulle ]

Dimanche 17 novembre 2013 à 23:00

Place à la routine maintenant. Parce que, oui, les anglais en tee-shirt par trois degrés ne t'étonnent plus. Parce que tu regardes du bon côté de la route avant de traverser. Parce que tu ne regardes plus les deux robinets d'eau chaude et d'eau froide d'un air sceptique. Parce que tu ne donnes plus toute ta monnaie à la caissière pour qu'elle choisisse les pièces qu'elle veut. Parce que cinq minutes de soleil suivies de cinq minutes de pluie suivies de cinq minutes de soleil suivies de cinq minutes de pluie suivies de... Bah quoi, c'est pas si extraordinaire! Parce que tu dis Cheers! et Lovely! Parce que tu finis par comprendre la souffrance des anglophones face aux sons français. Non mais c'est vrai que c'est pas facile le "r" français! Parce que oui, quand tu parles anglais toute la journée mais que tu as des restes de mots français qui viennent, tu t'entends ponctuer ta phrase par un "bwef!" des plus significatifs. Et surtout parce que, à l'inverse, quand tu parles français certains mots te viennent, inévitablement, en anglais ce qui te propulse, inévitablement, au statut de pédant aux yeux de tous alors que tu as juste beaucoup de mal à t'exprimer normalement.

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Parce que tu te sens seul au milieu de tout le monde. Parce que tu ne prends plus le temps d'écrire. Parce que tes montagnes te manquent un peu. Parce que les amis, c'est pas facile et c'est pour ça que c'est si bien. Parce qu'il y aura forcément un après et qu'il faut y penser.

Parce que la routine, c'est être à la maison. Et parfois, s'ennuyer.

[ Le calme avant la tempête - 16/09/2013 ]

Mardi 29 octobre 2013 à 14:35

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Encore deux semaines de passées. Plus intenses côté travail, cette fois. Pas grand chose à dire, donc. Un week-end passé à rédiger les différents travaux à rendre plus la fatigue : je suis tombée malade. Pas de second voyage avec le mountaineering club pour le week-end d'après, donc. Mais un super samedi à marcher. Avec le beau temps! Du campus à Whitstable pour un Fish & Chips, well kind of. Puis de Whitstable à Herne Bay, along the seaside. Même qu'avec Lady M. on a fait de la balançoire. Un dimanche reposant : yoga puis lecture. Dîner de famille au Woodys.
Lundi, les premières notes sont tombées : des petites erreurs bêtes mais pas trop pénalisantes. Je suis contente. Et puis, surtout, le choix de mon sujet pour la final year dissertation. Le projet : 7 000 mots sur la représentation de la réalité dans le roman chez André Gide avec, si possible une focalisation sur la langue et la psychologie. J'ai le temps de faire mûrir tout ça. Looking forward.

[ On our way to Herne Bay ]

Vendredi 25 octobre 2013 à 22:17

Je ne veux pas penser aux possibilités. Je veux vivre. Je ne demande rien d'autre. Sans décisions. "I'm not ready to fight." Idéaliste, je sais. Et après? J'aimerais accepter la réalité. I wish I could. Je complique tout. Alors je parle, j'essaie de me convaincre. Et j'y crois.Tant pis pour le ridicule et la naïveté. Childish. Je suis une enfant, je fais des caprices."I'm not ready to reach there." Et je n'ai aucune excuse pour cela.
 
[ I-Pod playing Lament by Youn Sun Nah, a million times a day ]

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