fools-and-kings
Over land and sea...
Jeudi 21 août 2014 à 22:05
Vendredi 15 août 2014 à 13:42
Mais vas-y, force pas, laisse les choses venir, tu verras. Oui, oui, t'as raison. Avec un grand sourire. Surtout. Non, je m'en fou, je ne veux pas de ça. Je veux écrire et ressentir. Ce que j'écris. Et pour ça j'en ai besoin. Le repli, la solitude. Par moments. C'est écrit où ? Et ça pourrait même être gravé dans du marbre que je ne m'y plierai pas.
Laisser les désirs sur le côté. Et aller travailler. J'ai besoin de mon ventre vide pour écrire. J'ai besoin de la solitude et du ciel au-dessus de ma tête. Ou un café au fond là-bas dans le coin d'un endroit bruyant. Un train, un pub, le bus. La transition, l'ambivalence. Sans aliénation, rien d'obligatoire. Calme, colère, confiance et révolte. Je ne choisirai pas. Et la douleur, nécessaire. L'envie de gerber de ne pas accepter. Garder son identité, coûte que coûte. Ne pas se laisser fondre dans le dehors, l'autour et le surpomblant. Je suis de retour, au front. Et j'y reste.
[ We're all mad here - Tom Waits ]
Mardi 29 avril 2014 à 19:22
Jeudi 20 mars 2014 à 17:15
Jeudi 20 février 2014 à 20:05
J'ai souvent été à la place d'une autre.
Il y eu toute cette période durant laquelle j'avais en horreur mon dos. Ce qu'il me faisait vivre. La douleur. La souffrance que c'était pour lui de me porter. Désormais, c'est mon ventre. Mes tripes. En horreur.
J'avance à tâtons. Moi non plus, je ne sais pas ce qui me gène. Ce qui m'empêche de dormir sans serrer les dents.
Parce que, Les Mots pour le dire, Marie Cardinal, quand elle saigne, tu saignes avec elle. L'Evènement, Annie Ernaux, son avortement illégal, tu en pleures.
Une question qui m'habitera toujours : comment un vide, un manque peut-il se loger dans la poitrine et s'y serrer si fort? Respire.
“Méfiez-vous, la vie est si courte dans sa partie active. Et il faut accumuler les souvenirs pour les vieux jours.” Merci, papi, de me faire pleurer et rire avec chacune de tes lettres.
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